Abidjan, 20 septembre 2024 – Les parties prenantes au Programme d’options stratégiques du FIDA (COSOP) pour la Côte étaient en atelier. Il s’agissait pour les organisateurs de présenter les résultats de la revue annuelle du COSOP (2020 – 2026) de la Côte d’Ivoire, avec les participants de faire le point des progrès réalisés depuis la revue à mi – parcours du de mars 2023 et de partager les bonnes pratiques et les meilleures expériences capitalisées en vue de la mise à échelle.
A cette occasion, le directeur pays du Fonds international de développement agricole (Fida), Hermann MESSAN FUMILAYO, a déclaré qu’à travers des projets en cours comme le Programme d’appui au développement des filières agricoles (PADFA) et le Projet d’urgence agricole de la Côte d’Ivoire (PUA-CI), plus de 45 000 ménages vulnérables ont été impactés.
Il a également annoncé que le Conseil d’Administration du FIDA vient d’approuver le Projet de pôle agro-industrie dans le Nord-Est de la Côte d’Ivoire (2PAI-NE). Avec un financement total de 244,5 millions USD, ce projet, co-financé par la Banque africaine de développement (BAD), vise à assurer une croissance agricole inclusive dans le district du Zanzan. « En intégrant des réformes institutionnelles, des infrastructures agricoles et des chaînes de valeurs durables, le 2PAI-NE contribuera à créer des emplois décents, à améliorer la sécurité alimentaire et à réduire les inégalités. » dira – t – il.
A l’en croire, en dépit de ces progrès, il reste des défis à surmonter. Notamment la volatilité des marchés internationaux, les crises sanitaires, économiques et le changement climatique qui continuent d’affecter les capacités de production et de résilience des communautés rurales. « Nous devons donc renforcer nos efforts, coordonner nos actions et adapter nos programmes aux réalités pour maximiser leur impact », a souhaité le directeur pays du Fonds international de développement agricole (FIDA), Hermann MESSAN FUMILAYO.
Cet atelier constitue donc pour lui un espace de dialogue important pour évaluer les résultats, partager les bonnes pratiques et ajuster les stratégies afin que les interventions produisent un impact durable.
Il a souligné que le FIDA reste déterminé à investir dans les populations rurales pour lutter contre la pauvreté, améliorer la sécurité alimentaire et créer des opportunités durables.
Quant au Professeur Tehua Pascal KOUASSI, Directeur Général des productions et de la sécurité alimentaire, représentant le ministre de l’agriculture, il a souligné dès l’entame de son allocution d’ouverture que l’un des défis majeurs du secteur agricole reste la collaboration avec les partenaires sur les politiques et les stratégies nationales de développement en s’appuyant sur le Programme national d’investissement agricole de la seconde génération (PNIA 2). Il s’est donc réjoui de la tenue de cet atelier. « C’est pourquoi, nous voulons nous réjouir de cette initiative conduite par le FIDA, visant à mettre autour de la table, tous les acteurs, qui participent à l’élaboration desdites politiques et stratégies, mais également à leur mise en œuvre, afin de parvenir à des résultats qui seront pour tous les acteurs du secteur agricole dans son entièreté », s’est-t-il justifié.
Il a tenu à rappeler que le FIDA est un partenaire de longue du secteur agricole ivoirien. Pour cela « il nous paraît utile de travailler à la consolidation de notre collaboration et à l’exploration de nouveaux horizons, car notre secteur agricole s’étend sur de nombreux chantiers qui restent à promouvoir » a souhaité le représentant du Ministre de l’agriculture.
Il faut souligner que le premier Programme d’options stratégiques du FIDA (COSOP) pour la Côte d’Ivoire a été approuvé en 1997, suivi d’un deuxième (2010-2015) et d’une note stratégique couvrant la période 2017-2018.
La stratégie pays du FIDA en Côte d’Ivoire (COSOP) s’appuie sur les Objectifs de Développement Durable (ODD) et le Cadre de coopération des nations unies pour le développement (CCDD) 2021-2025.
L’objectif de général du COSOP 2020 – 2026 est d’améliorer durablement les revenus ainsi que la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations rurales pauvres, et de créer des emplois, en particulier pour les femmes et les jeunes.