PARTENARIAT PROJET MARIGO ET LE PADFA : 30 FORMATEURS ENDOGÈNES DES OPA DE LA FILIÈRE MARAÎCHÈRE FORMÉS SUR LA RECONNAISSANCE DES BIOAGRESSEURS ET LES MÉTHODES DE PROTECTION AGROÉCOLGIQUE
Du 29 février au 2 mars 2024, 30 formateurs endogènes des OPA de la filière maraîchère, bénéficiaires des appuis du PADFA ont reçu un renforcement de capacités sur la reconnaissance des maladies et des ravageurs des cultures maraîchères et des méthodes de lutte agroécologique contre ces ravageurs lors d’un atelier de formation tenu à Korhogo.
En effet, ces bioagresseurs détruisent les productions agricoles, mettant en mal la sécurité alimentaire des populations qui dépendent directement de ce qui est produit dans les exploitations agricoles pour couvrir leurs besoins en alimentation. Leur connaissance et les méthodes de lutte purement naturelles agroécologique permettront de préserver l’environnement, la santé de l’homme et la qualité des cultures.
Cette formation était animée par Dr. Seydou DIABATE, un Expert Consultant du Projet Marigo.
Les travaux se sont réalisés en deux phases dont l’une théorique en plénière, et l’autre pratique sur l’identification des ravageurs et des maladies au sein d’une parcelle maraîchère.
Après les formalités d’accueil et les mots de bienvenue du Coordonnateur du PADFA et du Gestionnaire du projet MARIGO le premier jour, les participants ont été invités à se présenter et à exprimer leurs attentes. Cette première journée a été marquée par des présentations détaillées des bioagresseurs en salle suivies d’échanges en salle. Dans l’après-midi, les participants ont eu l’opportunité de mettre en pratique les connaissances acquises à travers l’identification des maladies et des ravageurs sur différentes cultures maraîchères dans le périmètre aménagé de Nahoualakaha, à Tioroniaradougou.
Quant à la deuxième journée, elle a été consacrée aux innovations agroécologiques en termes de bonnes pratiques et de solutions durables pour lutter efficacement contre ces organismes nuisibles sans recourir aux pesticides chimiques. La diversité et la qualité des échanges ont permis aux participants de partager des expériences dans la lutte contre les bioagresseurs.
À la clôture des travaux, les formateurs endogènes n’ont pas manqué d’exprimer leur satisfaction à l’endroit du PADFA, du projet Marigo et du formateur pour la qualité de cette formation qui a répondu à leurs attentes.